• Alors voilà.

    Je passe beaucoup de temps ces derniers jours (début de vacances et angine obligent) à naviguer sur d'excellents blogs d'instits.

    J'essaierai de te donner des trucs et astuces de temps en temps, vive le partage et le temps gagné!

    Aujourd'hui, je te présente l'astuce de Julie qui te permet de voir ton texte dans toutes les polices de ton ordi.

    Je te laisse aller découvrir tout ça chez elle!

     

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  • Alors voilà.

    J'ai un élève (enfin, j'avais, ça y est, je suis en vacances!!!) dans ma classe, qui avait un peu de mal en début d'année.

    Lent, dans la lune, il mettait du temps à se mettre au travail, mais maintenait ses résultats.

    Et puis, en mars, il s'est écroulé. Plus rien n'allait. Il écrivait à peine français, je n'arrivais pas à le relire!

    Décrochage complet.

    Grosse interrogation avec ses parents (ouf, des parents qui sont présents et qui soutiennent leur enfant!). Ils se posent beaucoup de questions et veulent à tout prix l'aider - le papa a beaucoup souffert de sa dyslexie à l'école.

    Les troubles DYS

    Le mot est posé.

    Qu'est-ce que c'est? Comment l'aider?

    Les troubles DYS

     

    J'ai toujours regretté qu'on n'ait pas plus d'infos sur ces troubles DYS (dysorthographie, dyslexie, dyspraxie...) pendant notre formation. Comment reconnaître ces troubles et aider ces élèves si on ne sait pas ce que c'est?!

     

    Alors pour commencer, on peut regarder ce petit documentaire très bien fait dans l'émission "C'est pas sorcier!" :

    Les troubles DYS

     (à regarder rapidement, ça ne reste parfois pas longtemps en ligne...)


    Ensuite, un petit livret téléchargeable gratuitement se trouve sur le site de l'INPES:

    Les troubles DYS

     

    En fouillant un peu le net, on trouve des sites, des blogs, avec plein d'idées pour les aider, ces enfants:

    Les troubles DYS

     Le Blog d'idées ASH

    C'est déjà un bon début, non?

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  • Alors voilà.

    T'as peut-être remarqué, j'ai pas le moral en ce moment à l'école... La fin d'année est difficile, et je n'ai plus le temps d'installer de nouvelles choses pour les élèves, il faut répéter la fête de l'école et tenir encore quelques jours!

    Mais le mardi soir, je me sens beaucoup mieux! (je suis en WE, yippeee!)

    Alors c'est ma soirée internet-blogs and co.

    Et, ce soir, j'ai découvert Ken Robinson. Une révélation.

    L'école tue la créativité

    Déjà, entendre son bel accent anglais, j'adore.
    Ensuite, ce qu'il dit, c'est vachement bien.

    Son nom me disait quelque chose... et en effet, une vidéo avait tourné sur le net, retranscrivant une de ses conférences:

     

    Dans la conférence que j'ai écoutée ce soir, il dit ça: "Creativity now is as important in education as literacy and we should treat it with the same status"

    (Je suis sympa, je te traduis: "la créativité est aussi importante que la littérature, et nous devrions la traiter de manière égale."

    La créativité dans le sens de l'adaptation à l'environnement et le fait de trouver une idée originale (pas forcément celle d'un artiste).

    Je trouve ça très vrai. On met les gamins dans des moules et on attend d'eux qu'ils répondent tous la même chose...

    La conférence à regarder et écouter attentivement (durée: 20 minutes)
    (t'as même possibilité d'avoir des sous-titres en français ou en anglais)

    Il parle aussi de la notion d'erreur: "If you're not prepared to be wrong, you'll never come up with anything original"

    ("Si tu n'es pas prêt à te tromper, tu n'inventeras jamais rien d'original")

    En effet, si tu n'oses pas proposer quelque chose par peur de te tromper... il ne se passe jamais rien!

     

    Mes élèves de CE1 sont parfois déjà là-dedans. Si je leur demande de répéter, ou si les autres font des remarques, il n'y a plus personne... Ca doit pas être ça!

    Laissons aux enfants le droit d'être eux-mêmes, avec leurs réussites et leurs erreurs.

    Et surtout, laissons-les imaginer, créer, penser quoi!

     

    einstein imagination

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  • Alors voilà.

    Le mois de juin, c'est le mois le plus détesté par les instits... Pourquoi? Parce qu'il faut tout finir!!

    Les livrets d'évals, la fête de l'école, les rendez-vous avec les parents...

    Sans oublier, de l'autre côté, le cadeau pour la maîtresse du Crapaud (et l'instit du mardi ainsi que l'ATSEM!), les WE à rallonge et le manque de sommeil accumulé...

    Bref, un cocktail pour s'effondrer et tomber à partir du 5 juillet (ou avant?)

    Tu savais pas ça, toi?
    Les profs, c'est trop con: ça tombe malade pendant les vacances.

    (I'll be back in a few days... if I'm still alive!!)

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  • Alors voilà.

    Je passe des journées affreuses à l'école... Le mois de juin va être dur!

    J'ai une classe difficile cette année (et l'année prochaine, ce sera encore pire, mais chaque chose en son temps!)

    Difficile, ça veut dire quoi?

    Parce que pourtant, j'en n'ai que 21... La classe, quoi, 21 élèves!!
    Mais je les échange volontiers contre 30 autres.

    Dans ces 21 élèves, il y a A.
    A a ce qu'on appelle des "problèmes de comportement". Qui lui bouffent la vie (et la mienne en passant).

    Oh, y'en a partout des gamins avec des problèmes de comportement. Ce n'est pas rare de nos jours...

    J'en avais déjà l'année dernière. Mais là, on atteint quand même des sommets.

    Les problèmes de A se traduisent ainsi: il manque de concentration, n'arrive pas à se mettre au boulot et "explose" facilement. Du coup, il chante, crie, tape les tables, les copains, et peut même partir de la classe en courant.

    Donc, à n'importe quel moment de la journée (mais plutôt quand c'est moins cadré, soit la musique, le sport, ou quand c'est le bazar, ou pas d'ailleurs), il peut partir en vrille.

    Quand on essaye de le récupérer, il sourit, s'enfuit.
    La semaine dernière, on était à 3 adultes pour le maîtriser physiquement, par terre entre la classe et la bibliothèque.

    Bref, vous imaginez bien.

    On connait ce gamin, on fait ce qu'on peut pour l'aider (mais pour l'instant, on n'y arrive pas trop)

     

    Aujourd'hui, je suis fatiguée.

    Fatiguée de passer mes journées à gérer le comportement des gosses, alors que je devrais leur apprendre des choses.

    Fatiguée de laisser les autres élèves pour aller m'occuper de A plusieurs fois dans la journée.

    Fatiguée de dépenser une énergie folle chaque jour et de ne plus être disponible pour mes propres enfants le soir en rentrant.

    Fatiguée de m'entendre dire que "vraiment, instit, c'est le pied, t'en glandes pas une et t'es tout le temps en vacances!"

    Fatiguée de chercher, bosser, manquer de sommeil, pour en arriver là...

     

    Faut vraiment y croire pour penser que c'est le plus beau métier du monde.

    Le plus beau métier du monde?

     

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