• Alors voilà.

    Situation : proposition d'aide auprès de son enfant.

    "Maman, je suis dans une école Montessori maintenant, alors je fais les choses toute seule !"

     

    Vous reprendrez bien un peu d'autonomie ?

     

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  • Alors voilà.

    Education à la paix

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  • Alors voilà.

    Dans quelques jours, les enseignants et les élèves reprendront le chemin de l'école. Mais pas moi.

    Je te l'avais déjà dit, je serai en dispo dès le 1er septembre, pour (au moins) 1 an.

    Une libération. La rentrée, c'est vraiment stressant en tant que prof. Tout à organiser, plein de trucs géniaux trouvés qu'on voudrait mettre en place, du bricolage, des blogs à explorer. C'est vraiment stressant la rentrée.

    Depuis quelques mois, je réfléchis donc en parallèle sur mon futur et ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie.

    L'étape n°1, je t'en ai parlé en juillet, . Bon, la semaine de formation à la Fabrique à Bonheurs a juste été génialissime !!
    Exactement ce que j'attendais, de l'humour, du positif et du bonheur. Que demander de plus ?!
    J'ai hâte de commencer à faire des ateliers par chez moi, maintenant que je suis une formatrice agréée :-)

     

    Maintenant, passons à l'étape n°2.

    Quand j'ai su que je ne travaillerais plus à la rentrée, j'ai pensé que je ne mettrai plus le Caméléon à la crèche. Plus besoin de la faire garder !

    Mais quand je me suis imaginée en train d'emmener le Crapaud à l'école, aller la chercher le midi pour la faire déjeuner, la remmener et enfin retourner la chercher une dernière fois à l'école (y'a pas d'école publique dans ma commune, donc je prends ma voiture), je me suis dit que je n'aimerais pas du tout cette vie de desperate housewife !

    Attention, je ne critique pas toutes les femmes qui font ça tous les jours ! Bravo à elles. Mais je ne m'y vois pas moi, c'est tout.

    J'ai donc décidé de déscolariser le Crapaud ! Bien sûr, la décision n'a pas été aussi simple à prendre. Et si je n'y arrivais pas ? Et si j'attendais le retour du Papillon à partir de 10h03 tellement je gère pas ? Et si le Crapaud n'apprenais rien ?

    Bref, pas mal d'interrogations sur une pratique encore mal connue, et donc qui fait peur.

    socialisation

     

    Je te parlerai plus tard des réflexions qu'on a entendues sur le sujet (sur la socialisation surtout), ça vaut un article à lui tout seul...
    D'ailleurs, si tu as des questions, sympas, bêtes mais pas méchantes, tu peux me les poser, j'y répondrai avec plaisir !

    mensonges

    Pour rappel, ce n'est pas l'école qui est obligatoire, mais l'instruction. Donc ne pas scolariser son enfant à partir de 6 ans est un droit.

    Si tu veux plus d'infos, tu peux aller lire ça ou ça, deux articles tout à fait intéressants qui expliquent ce qu'est l'IEF (Instruction En Famille).

    Il existe aussi trois assos défendant le droit à l'IEF : LED'A - les enfants d'abord, LAIA - libres d'apprendre et d'instruire autrement, CISE - choisir d'instruire son enfant

    Ce que je peux t'en dire, c'est mon ressenti là-dessus, parce que, pour l'instant, j'ai pas (encore) testé !

    Au début, j'avais peur d'être une instit chiante avec mes propres gosses, genre on respecte les programmes à la lettre... peur de me mettre une pression identique à celle que je fuyais dans l'EN.

    calvin

    Ensuite, je me suis demandée comment j'allais gérer la grande de 6 ans et surtout la petite de 2 ans et demi... (tu te rappelles, le terrible two ?!)
    Je ne me voyais pas être dans un travail qui demande de la concentration avec le Crapaud et me faire déranger rapidement par le Caméléon.
    Comme en plus, j'ai posé, entre temps, des candidatures pour des boulots à temps plein, on a choisi, avec le Papillon, de garder le contrat de crèche, au moins au début.
    Elle ira donc à la crèche 2 jours par semaine, pour nous laisser du temps, au Crapaud et à moi, pour bosser tranquille (en Montessori et en projets), et elle, profiter de ses copains.

    Toute cette histoire est un choix financier, bien sûr, puisque je n'ai plus de salaire. Il faudra compter sur le boulot du Papillon, et sur une diminution de nos couts mensuels (déjà amorcée).

    Je devrais pouvoir gagner de l'argent (et avoir une reconnaissance professionnelle et passer des chouettes journées avec d'autres personnes) grâce aux ateliers de la Fabrique à Bonheurs.

    Quant à la sphère Montessori, elle reste plus proche que jamais, même si je ne lance pas d'ateliers chez moi comme je l'avais imaginé un temps. Elle pourrait même faire partie de l'étape n°3, mais je n'en dis pas plus pour l'instant ! (bah t'attendras le prochain article sur l'étape n°3, t'es gentil(le) !)

    Pour reprendre le déroulement de la semaine, le mercredi sera une journée off, et pour les deux jours restants, je prévois plus ou moins de retrouver un groupe d'enfants désco, et de faire un max d'artistique (peinture, pâte à modeler, land art, jardin, musique...), tous les trucs géniaux qu'on n'a pas assez le temps de faire avec nos enfants dans nos vies de dingues.

     

    what it is really

     

    En IEF, surtout dans les pays anglo-saxons, on distingue le homeschooling et le unschooling. Le 1er parle de l'école à la maison. Le 2ème évoque plutôt le fait d'apprendre de manière informelle, sans vrai cours.

    A force de lire des choses sur le sujet, et ne sachant pas encore où tout cela nous mènera, je pars plutôt sur du unschooling, dans l'esprit de profiter des choses de la vie pour apprendre (les courses, les BD, une observation dans le jardin...)

     

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    des jolies citations, dont Piaget en anglais !

    Dans cet esprit, nous avons visité aujourd'hui la médiathèque la plus proche de chez nous (on allait déjà très régulièrement à la biblio de notre commune, mais ce n'est quand même pareil), et on s'est régalé.

    On a aussi attaqué l'atelier Montessori (à sa demande).

    On a fait à manger.

    On a congelé des courgettes farcies.

    Elle a joué.

    Elle a lu.

    On a lu.

    Bref, on a vécu une journée normale, mais c'était chouette !

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  • Alors voilà.

    Ma vie avance, vers quelque chose de plus en plus construit, mais chut... tu ne sauras rien, pas encore !

    Après les hauts et les bas avec mes enfants, je me pose de nouveau, avec des projets plein la tête et du soleil parfois.

    Et puis il y a, comme ça, une journée parfaite. Oui, oui, par-faite !

    Today will be a perfect day

    en fait, faut être persuadé dès le matin

    J't'explique.

    Mardi dernier, je récupère le Crapaud à l'école, et direction le parc, pour prendre le goûter toutes les deux (chouette !)

    Arrivée au parc, le Crapaud se présente à l'autre petite fille qui est là également : "Bonjour, je m'appelle Crapaud et j'ai 5 ans et demi." Elles commencent à jouer ensemble, à escalader les jeux...

    Je lis mon magazine Biomood tranquillement, et j'entends les autres parents qui ponctuent chaque geste de leur progéniture "Attention, tu vas tomber... Mets ton pied devant... Regarde ce que tu fais !"

    Mon Crapaud se débrouille toute seule. Elle est plutôt moteur (mais à 3 ans, on ne comprenait rien à ce qu'elle disait - on ne peut pas être sur tous les fronts !). Et surtout, je la laisse faire ses expériences seule au maximum.

    A l'heure du goûter, elle me demande si elle peut donner un morceau à la copine. Euh, oui, bien sûr ! Sauf que la copine, elle n'aime pas trop le pain avec de la purée d'amande dessus...

    Bref, je dis au Crapaud qu'on va bientôt partir, elle peut encore choisir quelques jeux.

    "OK, maman, je fais un tour de toboggan, et j'arrive !"

    Je n'en espérais pas tant ! Je commence à ranger les affaires, et je me dirige tranquillement vers la sortie.

    Le Crapaud se retourne vers sa copine et lui dit "Je dois y aller, salut !" et me rejoint.

    C'est tellement simple parfois...

     

    good day

    Une chouette journée, j'te dis

     

    2ème étape : nous allons à notre ferme bio du coin, pour y cueillir les 1ères fraises de la saison, miam.

    Finalement, le Papillon est arrivé avant moi et a presque fini sa récolte. Je laisse le Crapaud avec lui, et vais récupérer le Caméléon.

    Une fois le Caméléon-qui-sent-bon-la-crème-solaire récupérée, je file au supermarché acheter 2-3 trucs.

    Elle insiste pour prendre un "piti chayo", et je me dis qu'avec elle seulement, il faut en profiter.

    Nous voilà donc parties avec le piti chayo, on fait quelques courses sans prendre de pain, on arrive à la caisse rapide, on enlève tous les articles, le Caméléon remmène tranquillement son chariot et c'est terminé !

    Supra simple, encore...

     

    what a perfect day

    une journée par-faite !

     

    Retour à la maison, dégustation de fraises et bonne nouvelle en prime (j't'en parle bientôt, bientôt, promis...), puis une soirée-conférence très chouette animée par Sophie Marinopoulos (sur le thème "Etre parent : du bonheur à l'épuisement")

    Bonheur, simplicité, ça se passe comme ça chez Deux Minutes (eh, des fois, faut aussi souligner les trucs chouettes, ça fait du bien au moral, nan ?!)

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  • Alors voilà.

    J'ai vécu, il y a deux mois, de superbes moments auprès de mes enfants : je les redécouvrais, je m'énervais moins, j'étais un peu sur un nuage...

    zen attitude

    Je réfléchissais aussi beaucoup à ma situation, à mon avenir, à ce que j'allais bien pouvoir faire à partir de septembre prochain ! Et je commençais à prendre des décisions (ce qui n'est pas une mince affaire), et donc à prendre de l'assurance.

    Et puis les vacances et quelques évènements plus tard, la confiance a valsée, le calme avec, et je me suis retrouvée dans une relation très conflictuelle avec le Crapaud. Prise de bec tous les jours, énervement régulier, tout partait en cacahouète !

    crise

    Ensuite, le cercle vivieux : l'animosité entraine encore plus d'animosité, et les moments joyeux peuvent rapidement se changer en moments foireux à cause d'un petit détail.

    Ma volonté de passer le plus de temps possible avec mes enfants en a pris un coup. Comment arranger les choses ?

     

    Et puis on a repris notre rythme, on a retrouvé nos marques, j'ai essayé de passer du temps seule avec le Crapaud, d'accompagner ses demandes du mieux que je pouvais, et aussi de me poser de mon côté.

    Il y a eu cette semaine où je n'ai fait que réfléchir encore et encore à une nouvelle opportunité qui s'offrait à moi. J'ai eu besoin d'en parler, beaucoup, beaucoup, à plusieurs amies. Et le vendredi, en sortant de chez ma cop', j'ai pris une décision. Peu importe où elle m'emmènera, au moins, je suis au clair avec moi-même et c'est ça que je veux.

    prise de décision

    là, au milieu, c'est comme si c'était moi, quoi

    Depuis ce jour, à la maison, le changement a été radical. Plus de cris ou d'énervement en continu. De l'écoute et des rires sont revenus les remplacer.
    Oh, je ne dis pas que tout est rose chez moi, loin de là. Mais c'est fou ce que ça va mal quand on va mal, tout simplement.

    Du coup, j'ai pu me sentir de nouveau prête à assumer ce sacré rôle de maman, dans le calme.

    Et je suis retournée au supermarché musique de films pour annoncer une expédition

    Supermarché

    Seule avec le Caméléon, cette fois-ci. Bon, le timing jouait plutôt en ma faveur : il était 15h, il n'y avait donc que des plus de 70 ans dans le magasin, et le Caméléon, qui avait décidé de faire une grève de la sieste, était plutôt fatiguée et calme.

    A l'arrivée, je me la joue Super Nanny, et je lui redonne les règles avant de sortir de la voiture.

    Super Nanny

    "Caméléon, on va aller faire les courses. Tu vas rester dans le chariot pendant ce temps, et si tu veux un bout de pain, je te le donnerai quand nous aurons fini les courses, dans la voiture. Tu as bien compris ?"

    Le Caméléon acquiesce docilement, et nous voilà parties faire les courses gaiement.

    Lorsque j'arrive au rayon pain, je commence à trembler. Eh, la grosse crise de la dernière fois, je m'en rappelle encore, hein ! Je rappelle que le petit bout de pain, nous le prendrons dans la voiture, et je mets le pain à côté du Caméléon. Elle a presque envie d'y toucher, mais me regarde en souriant yes !

    pain

    Nous passons à la caisse, et allons jusqu'à la voiture. Je l'installe dans son siège auto, et lui donne un bout de pain avec un énorme soulagement plaisir.

    Le tour est joué !!!

     

    J'ai repris beaucoup de temps, surtout avec le Crapaud, à expliquer avant d'agir.

    "Nous allons à la ferme ce soir chercher des légumes, mais nous n'aurons pas le temps d'aller voir tous les animaux comme l'autre fois. Il faudra partir quand je te l'indiquerai, OK ?

    C'est tout con simple, mais faut juste y penser, quoi.

    Certains me diront : Ce n'est pas de la coopération, tu leur imposes juste tes impératifs, c'est tout !

    Ce à quoi je répondrai et ben c'est déjà pas mal !!
    Ce que je veux dire, c'est que c'est bien ça qui est lourd-dingue à gérer dans la vie quotidienne (on en parlait d'ailleurs en atelier Faber et Mazlish) : respecter les horaires, faire les courses et tout le reste.
    Alors si mes enfants peuvent déjà coopérer sur ces impératifs-là sans que chacun passe une mauvaise journée, moi je dis que je suis déjà super contente.

    coopération

    Au délà de ça, on peut évidemment aller plus loin et faire participer les enfants, par exemple.
    Les courses deviennent passionnantes quand on va aussi chercher des choses ! Suivant l'âge des enfants, on peut leur demander d'aller chercher une boîte de maïs, ou d'aider à remplir un sac de poires. Un enfant qui a une action à réaliser ne s'ennuiera pas et sera content d'aider son parent.

     

    Après, l'esprit de coopération peut aussi être développé dans plein d'autres situations.

    Bien vivre ensemble


    L'autre jour, le Crapaud s'amusait à compter le nombre de fois où elle voyait le nom de notre commune sur les panneaux.

    "Maman, j'ai vu 2 fois MachinVille écrit ! On dirait qu'on regarde toutes les deux, et on compte les points, d'accord ?

    OK. J'ai joué le 1er jour. Et puis le 2ème jour, j'ai changé les règles :

    "Tu sais, Crapaud, au lieu de compter les points et savoir qui a 3 ou qui a 4 points, on pourrait jouer ensemble, et comme ça, on aurait plus de points !"

    Le Crapaud a mis un certain temps à comprendre. Elle voulait tout simplement gagner contre quelqu'un... et voir qui gagnerait.
    Finalement, elle s'est prise au jeu, et on a joué ensemble. On a même atteint 10 points, ce qu'on n'a jamais quand on joue seul !

    Le jour suivant, le Crapaud me dit dans la voiture "Maman, on joue ensemble au jeu de MachinVille ?"

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