• Alors voilà.

    Ca fait un mois que j'avais la tête sous l'eau. La situation difficile à l'école m'a fait passer des vacances affreuses : pour mettre des mots concrets sur ce moment, je touchais du bout des doigts un bon burn out (faut être réaliste).

    Et je me suis arrêtée avant de tomber dedans complètement. Je suis donc en arrêt.

    dépression

    Pas facile à vivre, pour plein de raisons. J'ai essayé de me remettre en congé parental (mais dans l'EN, tu ne peux pas quand tu en as déjà pris un !), j'étais prête à prendre une dispo, de disparaître de cette institution, pour me protéger, là, tout de suite.

    On m'a répondu qu'il n'y avait que l'arrêt maladie comme solution... A bout de force, mon médecin m'a donc arrêtée. Depuis, je vais mieux. Je vais mieux parce que je ne vais plus dans cet endroit qui me bouffait.

    Je ne vais pas m'étendre sur cette situation (encore chaotique), car c'est toujours difficile.

    Mais je revis. Oh, c'est pas encore gagné, hein. Je pensais avoir fait une croix sur tout ça, et j'ai pleuré en y repensant ce matin. C'est fou comme les choses sont marquées dans notre corps... Je suis extrêmement fatiguée, et je suis encore un peu malade.

    réflexion

    Je réfléchis é-nor-mé-ment. Mon avenir, l'école, pourquoi ça s'est passé comme ça... Que faire de mon dégoût de l'école ?
    Mon amie M m'avait dit "n'arrête pas à cause de cette situation extrême", mais je crois que cette situation, justement, a fait ressortir d'un coup cette usure qui commençait à m'habiter.

    Je ne peux plus aller en classe et suivre cette façon de faire, cela ne me correspond plus du tout.

    Les décisions que je suis en train de prendre, je pense que je les aurais prises d'ici quelques mois, quelques années.

    Du coup, le projet pour aller au Québec s'efface doucement, ne correspondant plus non plus à l'envie du moment (bosser à temps plein, ne plus profiter des filles comme maintenant, et continuer à faire cours - certes, dans un contexte totalement différent, mais quand même).

    On devrait avoir la réponse officielle d'ici quelques jours, mais j'avoue que l'enthousiasme n'y est plus.

     

    Pour l'instant, voilà le programme :

    Je compte quitter l'Education Nationale, pas définitivement (encore), mais en me mettant en disponibilité.

    dispo fonctionnaire

     

    Qu'est-ce que je vais faire alors ?! Je vais pas rester chez moi à ne rien faire !
    J'aimerais mettre en place des ateliers Montessori, et pourquoi pas déscolariser le Crapaud et faire l'école à la maison. Rien que ça !

    instruction en famille

    Ce qui est marrant, c'est que, quand j'étais enceinte du Crapaud, j'ai surfé sur le net, à propos de plein de choses qui, à l'époque, ne me concernaient pas vraiment, mais qui me faisaient rêver.
    Et tu sais ce que c'était ? L'accouchement à domicile, l'école à la maison, une année sabbatique...

    Et ces choses, je suis en train de les réaliser une par une aujourd'hui. Finalement, ce projet de vie prend forme, maintenant, petit à petit, sous mes yeux.

    projet de vie

    illustration issue du blog des paresseuses

     

    Et si je me plante ? Et bien, tant pis, j'aurais essayé, au moins, et je rebondirai sur autre chose.

    On a la vie devant soi, pas vrai ?

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    12 commentaires
  • Bonheur n°10

    Je trouve mes plus grands bonheurs dans les petits plaisirs.

    Françoise Chandernagor

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  • Bonheur n°9

    On s'en va parce qu'on a besoin de distraction, et l'on revient parce qu'on a besoin de bonheur.

    Victor Hugo

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  • Bonheur n°8

    L'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux.

    Dostoïevski

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  • Bonheur n°7

    Le bonheur n'est jamais grandiose.

    Aldous Huxley

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